
Le très controversé blogueur "Chronic 2 Bass", qui avait ému la France entière grâce à son coup de gueule contre les auteurs des attentats de Paris, vient d’être condamné à cinq mois ferme pour "outrages et menaces" envers un policier. En novembre dernier, "metronews" révélait qu’il était aussi à l’origine de propos orduriers envers plusieurs jeunes femmes arabes.
Il avait fait sensation après les attentats du 13 novembre. Dans une vidéo tournée dans sa voiture, le blogueur "Chronic 2 Bass" appelait les musulmans à "casser les dents" aux terroristes. Un message vu par 7 millions d’internautes, relayé et encensé dans tous les journaux. Ce mercredi 2 mars, selon les informations du site Lyonmagconfirmées à metronews, ce même "Chronic 2 Bass" a été condamné par le tribunal correctionnel de Lyon (Rhône Alpes) à cinq mois ferme, sans mandat de dépôt, pour "outrages et menaces à l’encontre d’une personne chargée de mission de service public et d’ un policier".
La scène remonte à l’été 2015. Dans le 9eme arrondissement de Lyon, une altercation éclate entre le blogueur de Vénissieux, en train de consommer du cannabis, et un agent de sécurité. Le ton monte, les insultes fusent. A tel point que les policiers, dépêchés sur place pour procéder à son interpellation, essuient eux aussi les menaces de cet homme de 36 ans.
Déjà porteur d’un bracelet électronique dans le cadre d’une précédente affaire, "Chronic 2 Bass", de son vrai nom Bassem Braiki, n’a pas jugé utile de se présenter cette audience. Il devrait être convoqué sous peu devant un juge d’application des peines.
Une nouvelle condamnation qui vient ternir un peu plus l’image de ce blogueur, doté d’une certaine influence sur les réseaux sociaux. En novembre dernier, nous avions épluché la page Facebook de celui qui était alors acclamé de tous… pour y découvrir de nombreux messages très violents à l'encontre de jeunes femmes arabes. Au menu : flots d’insultes et propos orduriers envers danseuses et filles figurant dans les clips. Contacté, le blogueur avait alors reconnu vouloir "dénoncer le phénomène des beurettes". Des prises de position qui, selon lui, ont conduit "à des clashs, des insultes, mais toujours sans violence".
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