الثلاثاء، 4 أغسطس 2015

Valérie Pécresse, candidate Les Républicains (LR) à la présidence du conseil régional d’Ile-de-France met un grand coup dans la fourmilière en se démarquant de ses homologues.

C’est avec étonnement que le Canard Enchaîné nous rapporte les propos tenus par l’ex Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche dans le Gouvernement Fillon :
«  Il faut résoudre la question des lieux de culte et des écoles confessionnelles car on doit pouvoir donner aux musulmans ce que l’on donne au français et aux juifs. Le tout étant de lutter contre ce fléau qu’est l’islamophobie  » a-t-elle affirmé, faisant fi des éventuelles réactions hostiles à sa proposition.
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En 2006, alors qu’elle était Directrice à la revue de l’UMP Les débats de l’Union, cette farouche adversaire du Front National avait défendu, dans le quotidien Le Monde, l’idée d’une «  société métissée, fière et énergique  ».
Cependant, sans vouloir polémiquer on pourrait se poser la question sur les raisons qui ont poussé la présidente du groupe UMP au conseil régional d’Ile-de-France, à s’intéresser soudainement à ce «  fléau qu’est l’islamophobie  », pourtant nié par son propre parti ? Ne jouons pas les redresseurs de tort et gageons que ce ne sont pas les élections régionales des 6 et 13 décembre 2015 qui auront influencé Valérie Pécresse dans sa soudaine détermination à résoudre la question des lieux de culte et des écoles confessionnelles.
Il n’y a certainement aucun lien de cause à effet entre la déclaration de la députée des Yvelines et les votes d’un important électorat issu de l’immigration.

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